Page de couverture |
MARSEILLE / LA CAPTIVITÉ / L'EVASION / LE TRESOR (→ chapitre 25)
Edmond
Dantès, un jeune marin, revient de voyage à bord du Pharaon, navire appartenant à la société Morrel et Fils. Il a dû
remplacer le capitaine Leclère, mort d’une maladie. Danglars, le comptable, confie
à M. Morrel qu’après la mort du capitaine, Dantès s’est arrêté à l’île d’Elbe
au lieu de rentrer directement à Marseille et cela par pur caprice. Celui-ci
explique alors que Leclère lui a donné pour mission de remettre un colis à
quelqu’un. M. Morrel lui fait part de son intention
de faire de lui le nouveau capitaine du Pharaon puis le jeune homme s’en va
retrouver son père. Ce dernier a du rembourser à Caderousse, un voisin, la
dette de son fils pendant son absence et s’est donc retrouvé avec seulement
quelques francs. Dantès se rend ensuite en Catalogne chez sa fiancée, Mercédès,
suivi de Caderousse et Danglars. La Catalane est courtisée par son cousin
Fernand, fou amoureux, qu’elle considère comme son frère. Ce dernier serait prêt à tout
pour la conquérir même s’il faudrait qu’il assassine son rival mais Mercédès lui
dit qu’elle se tuerait s’il meurt. Fernand complote avec Danglars, accompagné
d’un Caderousse ivre, qui trouve un moyen de se débarrasser d’Edmond. Il écrit
au procureur du roi une lettre dénonçant Dantès comme étant un agent
bonapartiste. En effet, l’histoire se déroule pendant le règne de Louis XVIII,
après l’exil de Napoléon.
Le lendemain, Dantès et Mercédès se marient
mais le jeune homme est arrêté en plein milieu du repas. Caderousse se rappelle
alors de la scène de la veille mais Danglars le convainc de ne rien dire sous
peine d’être désigné comme complice si Edmond est coupable.
Villefort, substitut du procureur du roi,
interroge Dantès et est persuadé de son innocence. Cependant, il découvre la
lettre que le jeune homme a été chargé de transporter. Celle-ci est adressée à
M. Noirtier, le père bonapartiste de Villefort, et de ce fait pourrait
compromettre le substitut. Après lecture, il jette la lettre dans les flammes de la
cheminée en faisant croire à Dantès qu’elle contenait la principale charge
contre lui. Il lui annonce qu’il devra rester quelque temps en prison mais
qu’il en sortira bientôt puisqu’il a détruit le courrier. En réalité, Dantès
est envoyé au château d’If comme étant un dangereux bonapartiste.
Villefort part à Paris auprès du roi pour lui
annoncer qu’une conspiration est en cours : Bonaparte projette de revenir
en France. Quelques temps plus tard, Napoléon chasse le roi Louis XVIII et
Villefort garde son poste grâce à son père. Le régime ayant changé, M. Morrel
supplie Villefort de libérer Dantès puisqu’ il n’est plus considéré comme
coupable. Villefort lui promet d’envoyer une lettre à l’empereur mais,
craignant une seconde Restauration, la conserve entre ses mains. Le père de
Dantès meurt peu après le retour de Louis XVIII.
Au château d’If, l’inspecteur des prisons visite les cellules
et écoute les réclamations des détenus. Il passe voir Dantès, qui lui implore
justice, et promet d’examiner son dossier. Puis l’inspecteur se dirige vers le
cachot de l’abbé Faria, appelé « l’abbé fou ». Ce dernier prétend
détenir un trésor immense et propose chaque année au gouvernement une grosse
somme d’argent en échange de sa liberté. L’inspecteur remonte et lit le dossier
concernant Dantès mais écrit « Rien à faire ».
Dantès entend un long bruit de grattement et devine qu’un
prisonnier voisin essaye de s’évader. Il décide de l’aider et se fabrique un
instrument pour creuser. Il travaille chaque nuit jusqu’à ce qu’un roc
l’empêche de continuer alors, désespéré, s’adresse à voix haute à Dieu. Un homme,
qui se révèle être l’abbé Faria, lui répond et l’interroge sur la position de
sa chambre. Le vieil homme se rend compte qu’il s’est trompé : son tunnel,
qui devait aboutir à la mer, s’ouvre en fait sur le cachot de Dantès. Les deux
prisonniers deviennent vite amis. Dantès lui raconte son histoire et l’abbé
Faria comprend tout de suite que Fernand, Danglars et Caderousse ont comploté
contre lui et que le substitut, Villefort, est le fils de M. Noirtier, le
bonapartiste. Dantès se jure de se venger.
Le savant italien élabore un plan d’évasion. Le corridor qui
relie les deux cachots est parallèle à la galerie extérieure, gardée par une
seule sentinelle. Ils creuseront un autre tunnel, perpendiculaire au premier, menant
sous la galerie, descelleront une dalle du plancher et au moment venu, tombera
sous le poids de la sentinelle puis Dantès le mettra hors d’état de nuire, les
deux fugitifs s’échapperont par la fenêtre de la galerie et s’évaderont le long
de la muraille extérieure. Tout en travaillant à leur évasion, l’abbé lui
apprend tout son savoir. Mais alors que tout est prêt, le vieil abbé s’évanouit et Dantès, comme convenu, le réanime avec une liqueur. Puis l’abbé, à moitié paralysé,
lui confie qu’il est atteint d’une maladie héréditaire incurable et qu’à la
prochaine crise, il mourra. Il ne pourra donc plus s’évader alors Dantès lui
promet de le quitter seulement à sa mort.
Faria lègue à Dantès sa fortune, un papier à demi brûlé où
est inscrite la position du trésor. Le
jeune prisonnier croit alors que son compagnon est redevenu fou. L’abbé lui
raconte donc l’histoire du trésor. Spada,
ancêtre riche de l’ancien patron de Faria, avait été invité par César Borgia,
fils du pape Alexandre VI, et empoisonné pour sa fortune. Cependant, personne ne
trouva son testament et depuis ce jour, la famille Spada vivait modestement. Après
la mort de son patron, l’abbé Faria avait fouillé les papiers de la famille
Spada, convaincu que le trésor était resté sans maître. Il ne trouva rien mais
un jour il se réveilla dans l’obscurité et brûla un vieux papier pour allumer
une bougie. Il découvrit que le papier contenait un message écrit avec une
encre seulement visible au contact du feu puis étouffa la flamme. Cette feuille
est en réalité le testament de Spada que tous recherchaient. Depuis, l’abbé avait
reconstitué la seconde partie du message et le montre à Dantès. En rapprochant
les deux morceaux de papier, le message indique que le trésor est caché dans
une grotte de l’île de Monte-Cristo. Dantès le croit enfin.
Malheureusement, la galerie du bord de mer a été reconstruite
et le trou bouché. Peu après, l’abbé Faria est pris d’une dernière crise,
fatale. Son cadavre est placé dans un sac et laissé dans le cachot. Dantès
déplace alors le corps de son ami défunt sur son propre lit et se glisse dans
le sac. Les porteurs jettent le sac à la mer, cimetière du château d’If. Dantès
se défait du sac et de son boulet de prisonnier et nage vers l’île de Tiboulen.
Il s’y réfugie et aperçoit un navire qui
l’accueille à bord. Dantès leur raconte qu’il a fait naufrage et qu’il
est le seul survivant. Peu de temps plus tard, un canon retentit au château d’If
et le patron, soupçonnant certes Dantès d’être un fugitif, est ravi d’avoir
fait l’acquisition de ce matelot. Dantès signe un contrat de travail avec le contrebandier en signe de reconnaissance.
Le patron, chargé d’une grande affaire, propose de
débarquer à l’île de Monte-Cristo. Arrivé à destination, Dantès visite l’île
sous prétexte qu’il va chasser une chèvre pour le repas et trouve une piste. Il
rejoint ses compagnons et tombe des rochers. Faisant mine de souffrir, il leur
dit de partir sans lui et de venir le chercher au retour. Le navire
contrebandier quitte l’île et Dantès repart à la recherche du trésor, en
suivant les entailles gravées dans les rochers.
Il trouve l’entrée de la grotte et réussit à déplacer le rocher qui sert
de porte. Il découvre ensuite la seconde entrée cachée par des pierres, entre
dans la seconde grotte et trouve le trésor à l’endroit indiqué par le message.
Les contrebandiers reviennent le chercher. Dantès quitte l’équipage,
son contrat ayant expiré, en faisant croire qu’il a hérité de son oncle. Il
récupère son trésor et apprend que son père est mort et que Mercédès a disparu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire