vendredi 26 juin 2015

L'Etranger - Albert Camus   | Résumé complet et détaillé


Page de couverture de l'adaptation de L'Etranger de Camus en BD 
par Jacques Ferrandez

« Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. »




  Meursault apprend la mort de sa mère. Il se rend dans l'asile de vieillard dans lequel il l'a envoyé pour des raisons surtout financières et  assiste à sa veillée et son enterrement avec indifférence, sans aucune tristesse.

  De retour chez lui, à Alger, Meursault rencontre Marie, une ancienne collègue, dans les bains publics. Ils commencent à sortir ensemble mais il lui affirme qu'il ne l'aime pas mais qu'il serait d'accord de se marier avec elle si elle le voulait, ce qu'elle souhaite en effet, car cela lui importe peu, pourvu que cela fasse plaisir à son amie. Le vieux Salamano est le voisin de palier de Meursault, il promène chaque jour son chien avec lequel il a vieilli mais le maltraite et l'insulte à longueur de journée: "Salaud! Charognard!".  Son autre voisin de palier est Raymond, Meursault est son confident. Il lui confie qu'il a quitté sa maîtresse parce qu'il pense qu'elle le trompe et il souhaite maintenant se venger. Plus tard, il entend des cris de femme chez Raymond: son voisin est en train de frapper sa maîtresse. La police est intervenue. Puis Raymond est revenu demander à son ami Meursault de témoigner en sa faveur et les policiers se sont contentés de ce témoignage.  

  Meursault et Marie sont invités par Masson, un ami de Raymond, à son cabanon à la plage. Ils aperçoivent un groupe d'Arabes dont l'un est le frère de la maîtresse de Raymond, puis arrivés au bord de la mer ils les rencontrent à nouveau: les Arabes les ont suivi. Raymond s'en prend à l'un d'eux mais se fait blesser par le couteau de son adversaire, Masson en attaque un autre. Les Arabes finissent par s'enfuir. Tôt dans la matinée, Raymond accompagné de Meursault se rend à une source où il retrouve les deux Arabes. Meursault le convainc de lui confier son pistolet pour qu'il puisse les confronter à force égale mais avant que Raymond n'ait eu le temps de les provoquer, les Arabes sont déjà partis. De retour au cabanon, Meursault décide de se promener sur la plage, il est irrésistiblement attiré par la fraîcheur de la source et y trouve à nouveau un des Arabes. Contraint par la chaleur, il s'avance vers l'Arabe qui dégaine son couteau, c'est le drame: Meursault, aveuglé par la lueur du soleil qui réfléchit sur l'arme, tire une fois sur son opposant avec le pistolet de Raymond, puis encore quatre fois sur le corps inerte.


  Après l'arrestation de Meursault, son avocat l'interroge sur son "insensibilité" lors de l'enterrement de sa mère, le tueur répond qu'il était tout simplement fatigué ce jour-là et que cela n'a rien à voir avec son crime. Ensuite, le juge d'instruction lui demande s'il a tiré les cinq balles à la suite et Mersault répond qu'il en a d'abord tiré une puis les quatre autres ensuite, mais il ne parvient pas à lui expliquer pourquoi. Puis, il lui demande s'il croit en Dieu et lui répond que non, le juge perd alors tout enthousiasme à l'aider.

  Plusieurs mois en prison plus tard, Meursault entre dans le tribunal. Le procureur l'interroge ensuite sur la raison pour laquelle il a mis sa mère à l'asile et lui répond qu'il n'avait pas assez d'argent pour subvenir à ses besoins. Il lui demande ensuite s'il est revenu à la source avec l'intention de tuer l'Arabe car sinon pourquoi revenir à cet endroit précis, l'accusé répond que non et qu'il s'agissait d'une coïncidence. Ensuite vient la parole des témoins qui sont la plupart en défaveur du criminel:l'un d'eux affirme que Mersault ne connaissait pas l'âge de sa mère, un autre témoigne que le coupable fumait et buvait un café pendant la veillée de sa mère, montrant son indifférence. Enfin, le procureur pour clore l'audience déclare que Mersault est coupable "d'avoir enterré une mère avec un coeur de criminel".
  
  Durant la deuxième audience, le procureur affirme que Meursault a prémédité le meurtre. L'accusé se rend à l'évidence: cette conclusion est tout à fait  plausible. Le procureur annonce ensuite sa décision: Meursault est condamné à mort, il sera guillotiné sur une place publique. En effet, il est certain d'avoir devant lui un homme sans âme. Le condamné finit par déclarer qu'il n'avait pas eu l'intention de tuer l'Arabe mais que le soleil l'y a contraint, ce qui le décrédibilise complètement.

  En prison, Meursault n'accepte pas l'idée qu'il va mourir, il espère s'en sortir, s'évader ou être gracié. L'aumônier parle au prisonnier à propos de Dieu, malgré son refus de le voir,  mais cela ne l'intéresse pas. Meursault finit par s'énerver et crier ce qu'il a sur le coeur: seule la vie est certaine et la mort, invévitable, lui enlève tout son sens. Il ressort grandi de cette colère et attend la mort sans crainte, avec indifférence.

  

3 commentaires:

  1. Comment le procureur a pu constater l’indifférence du criminel envers la mort de sa mère, qui par ailleurs, n’a aucun lien avec ce meurtre de l’Arabe ?

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    1. Les personnes qui ont assisté à l'enterrement de la mère ont témoigné de l'indifférence de Meursault:
      "l'un d'eux affirme que Mersault ne connaissait pas l'âge de sa mère, un autre témoigne que le coupable fumait et buvait un café pendant la veillée de sa mère". (Résumé)

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  2. Merci d'avoir pris le temps de me répondre !

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